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- Publication : 24 août 2016
Aujourd’hui, plus de 7 millions de Français (20% de la population active) ont des difficultés de déplacement ! Selon l’étude du Laboratoire de la Mobilité inclusive, 50% des personnes en insertion interrogées affirmaient avoir déjà refusé un emploi ou une formation et 28% en avoir abandonné, pour des raisons de mobilité.
Les publics les plus fragiles (vivant dans les zones rurales et péri-urbaines, personnes porteuses de handicap – moteur ou mental -, personnes âgées, personnes à faibles revenus, …) sont les premiers touchés par le manque ou le poids financier de la voiture individuelle dans une société où celle-ci reste un facteur de mobilité primordial.
Certains chercheurs commencent à relier la mobilité à la précarité énergétique (voir le compte-rendu des échanges sur le thème organisés par le CERDD en juin 2014). Cette précarité a des conséquences sur la recherche d’emploi, mais aussi l’accès aux loisirs, la socialisation et les relations aux proches. Ce sont donc plusieurs dimensions de l’intégration sociale qui se jouent à travers cette question.
Agir pour une mobilité inclusive est un enjeu social fort, qui relève à la fois des prestataires de mobilité et des acteurs sociaux qui travaillent ensemble au sein du Laboratoire (voir les restitutions de leur rencontre en décembre 2013). Par exemple, l’association Wimoov vise à lever les freins en proposant des alternatives : covoiturage, location de scooters, vélos ou voiture de courte durée, mais aussi des accompagnements individualisés et des formations à l’utilisation des transports en commun.
D’autres associations sont tout aussi actives sur ce thème dans le Nord-Pas de Calais : retrouvez-les sur la plaquette élaborée par Lille Métropole et l’APES sur les initiatives de l’ESS autour de la mobilité.