« La formation s’est déroulée au moment où nous envisagions de réaliser notre Plan de Mobilité sur notre siège d’Erquinghem-Lys ». En 2019, Juliette Guilbert, chargée de RSE & innovation chez Ramery, intègre la formation management de la mobilité pour développer un plan d’actions au sein de son entreprise : « j’avais besoin d’un apport méthodologique et d’outils pour le mettre en œuvre, d’idées d’actions et de solutions qui avaient été mises en place et qui avaient fonctionnées ». Pendant trois jours, elle échange avec six autres participants autour de sujets communs. « C’était intéressant de confronter ses difficultés, ses retours d’expériences. J’ai découvert tout ce qui tournait autour du vélo et des trottinettes par exemple, des modes de transport dont j’étais plus éloignée, étant donné l’implantation de notre siège ».

L’entreprise propose depuis un service de prêt de vélo à ses collaborateurs. « Parmi les sujets importants en termes de RSE chez Ramery, deux intègrent la mobilité. Il s’agit des conditions de travail et de la réduction de notre empreinte environnementale. Le sujet mobilité est transverse et contribue à ces deux enjeux macroscopiques. Par exemple, nous proposons un service de livraison de repas le midi, car nous avons constaté que beaucoup de collaborateurs se déplaçaient sur l’heure du déjeuner. C’est un sujet de qualité de vie au travail, surtout en cette période, et de mobilité car cela limite les flux. Ça a très bien fonctionné, nous l’avons déployé sur plusieurs sites. Nous avons aussi voulu travailler sur les déplacements entre les agences. Nous développons le partage de bureau et la visio-conférence. Toutes ces actions ont été enclenchées, nous avançons projet par projet. Nous sommes également en veille sur des solutions de véhicules professionnels plus propres : c’est de la mobilité, sous l’angle environnemental ». 

 

Une formation du management de la mobilité « pratico-pratique »

« J’avais également besoin de mieux connaitre l’écosystème de la mobilité : qui sont les acteurs à contacter, quelles sont leurs compétences, quelles sont les initiatives existantes et sur lesquelles nous appuyer etc… » explique Juliette Guilbert. A l’époque, la chargée de RSE & innovation travaille avec un collaborateur missionné sur le sujet pendant plusieurs mois : « il est arrivé chez Ramery alors que je terminais le premier des trois modules de la formation. C’était intéressant car il avait un profil plutôt centré sur la logistique et moi plutôt environnemental. Cette complémentarité nous a permis de mettre en pratique la méthodologie proposée lors de la formation ». Car la formation encourage l’expérimentation. « Ça permet de passer de la théorie à la pratique. Le fait de se voir en trois fois sur trois temps différents nous permet de venir à chaque fois avec du concret, des choses qui nous arrivent à l’instant T et que l’on peut partager avec les autres participants. Les personnes autour de la table étaient curieuses et ouvertes. Il y avait une bonne dynamique ». 

 

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